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A quoi sert une fédération ?!

30 octobre 2016

En entendant Laurence Parisot, l’autre jour à la radio, ex présidente du Medef, féliciter M. François Hollande pour son quinquennat, les bras m’en sont tombés…

Comment comprendre qu’une ex présidente de l’organisation patronale, le Medef, qui devrait être une libérale, a avoué être de gauche et admirer la méthode Hollande?!

Comment voulez vous que la France fonctionne avec des responsables masqués qui cachent leur jeu et défendent leurs intérêts personnels et égoïstes avec une vue à court terme.

Bon, en d’autres termes, une fédération ne sert à rien! Elle fréquente trop les pouvoirs publics et croit être efficace en faisant « copain copain » dans le cadre de son lobbying. La Loi Travail en est la preuve.

La FFF (Fédération Française de la Franchise), par ex, a cru être influente auprès des politiques. Elle s’est trompée. Mais en réalité elle s’est trompée sur toute la ligne. Les pouvoirs publics l’ont d’ailleurs humiliée.

Pourquoi ?

D’abord il faut comprendre que dans le conseil d’administration de la Fédération siègent des cadres supérieurs représentants les Franchiseurs qui sont de véritables bisounours! Qui ne comprennent rien à la politique française. Il y a très peu de Franchiseurs Entrepreneurs.

Pourquoi la FFF s’est trompée ?

  • Parce que d’abord elle n’est pas représentative et donc pas vraiment crédible. Elle regroupe à peine 150 membres sur tout de même 1800 réseaux en France. L’objet de sa sélection –un peu bidon- est basé sur son code de déontologie (qui entre nous n’est pas vraiment respecté). Exemple: un éminent membre de la FFF, le groupe AGAPES (Flunch), contrôlé par la famille Mulliez à travers sa filiale sous l’enseigne « Il Ristorante » a cherché à piéger de la manière la plus scandaleuse un franchisé à qui on communique un DIP Pizza Paï pour en fait lui faire signer un contrat de Franchise « Il Ristorante ». Le tribunal de commerce de Lille, pourtant contrôlé par la famille Mulliez !!!! a condamné le Franchiseur « Il Ristorante » à 50 000 euros de dommages et intérêts, jugement qui n’a même pas fait l’objet d’un appel.
  • Erreur de combat, erreur de cible.

    Depuis plus de 30 ans, la FFF aurait dû surveiller davantage si ses membres avaient mis en place des structures de dialogue permettant une vraie animation efficace d’un réseau de Franchise plutôt que de se cramponner à un code de déontologie vague et imprécis qui n’est en réalité qu’un outil marketing de communication pour rassurer les candidats à la Franchise et proclamer que le système de Franchise est un système sain.

    Je me rappelle dans les années 80 qu’un certain Michel Micmacher, devenu président de la FFF et plus tard Président de la Fédération européenne, dirigeait une Franchise du nom de Pronuptia. Cette société a été plusieurs fois mise en liquidation judiciaire et on peut se demander, même à l’époque, si le code de déontologie avait bien été respecté et s’il pouvait, à ce titre, être présenté comme un exemple de Franchise réussie !!

  • Branle bas de combat

    Branle-bas de combat pendant tout l’été. La FFF, dépassée par les événements et prise à contre pied, a gesticulé pour exister et ne pas perdre la face! Tout d’abord la pétition diffusée auprès des Franchiseurs membres ou non membres de la FFF voulait la soutenir dans son combat auprès des députés. Du coup tout le monde respecte, par définition, le code de déontologie, même les non membres. Ce qui est tout de même, entre nous, fort de café et un aveu!

    D’ailleurs plus personne ne parle de ce code de déontologie, il n’est plus d’actualité.

  • Politique ambigüe

    La FFF, il y a déjà quelques années, a cru jouer finement en intégrant des Franchisés dans son conseil d’administration, espérant ainsi neutraliser la volonté des Franchisés de se regrouper dans un processus de rapports de force. Allant jusqu’à prôner la co-Franchise.
    Voir mon blog du 11 mars 2011 « dommages collatéraux ou lette ouverte à un Franchiseur collectiviste: Quick ».
    Blog du 8 juin 2009 : « Pourquoi la FFF fait fausse route: qui veut la mort de la Franchise? ».
    Blog du 29 octobre 2015 : « Quick: l’échec de la co-Franchise »

    Quelle naïveté et quel manque de conviction. Tout cela pour faire la danse du ventre devant les pouvoirs publics et présenter la Fédération comme la Fédération « de la Franchise » alors qu’en réalité ça doit être la Fédération des Entrepreneurs Franchiseurs!

  • Paradoxe et humour

    Me Meresse aurait pu « gagner » si l’article 64 de la loi El Khomri (Loi Travail) avait imposé une structure de dialogue au réseau entre Franchisés et Franchiseurs. Seulement voilà! En France, il y a encore plus de sans-culottes que les sans-culottes! Me Meresse a été très déçu de constater que l’article 64 est encore plus extrémiste puisqu’il impose au réseau une structure de dialogue (proche d’un comité d’entreprise) à tous les salariés du réseau (additionnant salariés des Franchisés et salariés des Franchiseurs) et cela au delà de 300 salariés.

    D’ailleurs, et c’est une course contre la montre, Me Meresse va chercher à organiser le plus rapidement possible des structures de dialogue en cherchant à donner le leadership aux Franchisés dans le cadre de cet article 64, et même si les décrets d’application ne sont pas encore publiés.

    Donc lui aussi s’est trompé.

    Cela est tellement vrai que Me Meresse milite depuis des années en faisant lui aussi du lobbying pour rééquilibrer les rapports de force Franchiseurs/Franchisés à travers des associations Loi 1901 dont il devient le conseil et cherche ainsi à casser l’allant du Franchiseur. Evidemment vous l’aurez compris, toute cette « clique » est socialiste !!! ….

    La réalité, c’est que la France déteste les indépendants. La France n’aime que les fonctionnaires et les salariés (avec leurs syndicats bien sûr). Ce que Meresse n’avait pas envisagé, c’est que les députés socialistes considèrent les Franchisés comme des commerçants indépendants, certes, mais aussi comme des « capitalistes », au même titre que les Franchiseurs. Tous dans le même sac !

    La politique socialiste ne cherche qu’à protéger les salariés et leurs syndicats.

  • La bonne nouvelle!

    Paradoxalement, cette loi peut être une bonne nouvelle pour les Franchiseurs.

    En effet, si le Franchiseur est intelligent, il va rédiger un contrat de comité d’entreprise copié sur les grands groupes. Mais le paradoxe et le comique, c’est que les Franchiseurs avec ses nouvelles structures de dialogue (légales) vont prendre les Franchisés en étau. Donc rien n’est perdu. Le Franchiseur va pouvoir diviser pour mieux régner!!! D’ailleurs le conseil constitutionnel a validé l’article 64 mais en rappelant que le coût de cette structure devrait être réparti entre les Franchiseurs et les Franchisés (les Franchisés ne vont pas être contents !). L’indépendance juridique du Franchisé n’a pas encore été remise en cause. Bien que des écueils commencent à fleurir dans le sillage.

    Il faut savoir que l’autorité de la concurrence déjà, quand elle analyse une part de marché, pense global. Le réseau Leclerc par exemple, est pris dans son ensemble sous l’enseigne incluant affiliés et succursales.
    Mais malgré ces coups de boutoir, l’indépendance du Franchisé reste tout de même préservée.

    Alors à mon sens la Franchise n’est pas encore morte en France.

    La FFF doit concentrer sa communication sur les vraies règles de la Franchise, c’est à dire l’assistance permanente et donc aussi les structures de dialogue, et moins se considérer comme une entreprise cherchant la puissance financière avec notamment le business très juteux du salon de la Franchise.
    Mais comme d’habitude en France tout le monde aime la confusion des genres.

C’est quand même vexant d’avoir reçu une « leçon de franchise » venue de députés socialistes et autres syndicats comme par exemple la CFDT !

Quand je vous disais qu’une fédération ne servait à rien, sauf à défendre ses propres intérêts, comme toute institution dans une démocratie moderne. Hélas!

Pourquoi les syndicats veulent-ils tuer la Franchise en France ?

27 Mai 2016

La Franchise a toujours dérangé. Parce qu’original, ce système a démontré que l’on pouvait discipliner des indépendants sous une même enseigne.

Déjà dans les années 1980, la direction générale de la concurrence de la CE avait déclaré le contrat de Franchise hors la loi, voir les articles La commission de la C.E.E veut-elle assassiner la franchise ? (Les Petites Affiches – 28 juin 1985) et Affaire Pronuptia : les franchiseurs respirent (Affiches parisiennes – Juin 1986).

Il a fallu attendre le fameux arrêt pronuptia de 1986 rendu par la cour de justice de Luxembourg pour voir reconnaitre la validité juridique du contrat de Franchise dans l‘UE.

Bruxelles s’étant soumise, elle promulgua alors les fameux règlements d’exemption que tout le monde connait aujourd’hui.

Chacun se bat pour son propre fond de commerce! L’intérêt général est devenu une expression un peu vague que chacun reprend à son compte pour servir ses propres intérêts.
Exemple :

La France est tenue en étau :
a) par un état fort (Gaullien !) dominé par les fonctionnaires eux-mêmes manipulés par les énarques…
b) par les syndicats dont la vocation initiale est de défendre les salariés

Mais imaginons qu’il n’y ait plus de salariés, il n’y aurait plus de syndicats, n’est ce pas ?
Malheureusement pour les syndicats, les nouvelles technologies engendrent plus d’entrepreneurs que de salariés. L’âge d’or des syndicats est donc derrière eux mais ils s’accrochent…

Alors vous comprendrez aisément la raison pour laquelle la CFDT, relayée par les députés socialistes « frondeurs », a rédigé cet article 29 bis de la Loi El Khomri, qui cherche à « récupérer » les Franchisés indépendants dans une « instance de dialogue » sociale, le redoutable Comité d’Entreprise. Il suffit d’additionner tous les salariés d’un même réseau pour dépasser le chiffre fatidique des 50 et voir ainsi appliquer le régime du Comité d’Entreprise. Mais pour suivre une certaine logique juridique ces députés « sans culottes » veulent voir étendre à un réseau de Franchise la personnalité morale, fondement du droit des sociétés !!!

La Franchise était la troisième voie du management moderne, prouvant ainsi qu’il était possible de créer une enseigne avec des indépendants (donc des entrepreneurs) encadrés par une discipline de réseau.
On comprend à présent le pourquoi de cette haine des syndicats vis a vis des réseaux de Franchise et assimilés (coopérative, etc.)

On comprend aussi du coup pourquoi l’URSSAF attaque aujourd’hui les chauffeurs indépendants « Uber » pour voir requalifier leur contrat en contrat de travail !

Ceux qui continuent à voter socialiste votent en réalité pour le financement de la CGT par eux-mêmes ! Laquelle aura in fine leur peau !

Si ce sujet vous intéresse inscrivez-vous vite au prochain atelier du CEDRE du 14 juin prochain (de 17hà 21h) au 1 rue de la Paix à Paris (Laboratoires Guinot-Mary Cohr).

Un nouveau Président de la FFF

24 avril 2016

Un Franchiseur, un vrai, Monsieur Michel Bourel, Fondateur et Président de l’enseigne Cavavin, a été élu à la Présidence de la Fédération Française de la Franchise lors d’un Conseil d’Administration et d’une Assemblée Générale tenus le 13 avril 2016.

Il était temps que les adhérents arrêtent le « massacre » (Lire mon blog du 17 octobre 2010 : les dérives de la FFF).

En effet, depuis plus d’une décennie, quasiment tous les présidents élus n’étaient que des cadres d’entreprise. Aucun entrepreneur ! Ce qui explique cette vision « socialiste » de la Franchise. D’où le discours pro Franchisés avec les dérives actuelles conduisant vers la « Co-Franchise » ! (Lire mon blog du 8 décembre 2010 : l’ADN du CEDRE)

Peut être que le retour d’un « Entrepreneur Franchiseur » à la tête de la FFF va énergiser les forces libérales et néocapitalistes de la Franchise.

La Franchise, c’est d’abord une affaire « d’Entrepreneur-Franchiseur » successful. Les Franchisés sont des « suiveurs ». Ils suivront toujours un leader, un Franchiseur charismatique, qui leur permet de gagner de l’argent avec un bon produit et de bons services et le tout dans une ambiance conviviale faite de dialogues et d’échanges mutuels.

Mais pas d’Entrepreneurs -Franchiseurs, pas de Franchisés.

Il y aura toujours des Franchisés pour de bons Franchiseurs. Il ne faut jamais l’oublier !

On ne peut donc que se féliciter d’un possible changement politique de la FFF.

Maintenant attendons les signaux de ce retour vers la vraie Franchise car la délégation générale de la FFF est une vraie force d’inertie ( !?).

Lors de cette Assemblée Générale, une partie du Conseil d’Administration a été renouvelée, notamment au sein du Collège Franchisé. Un certain Eric Azan, Franchisé Quick et président de l’Association Franchisés quick, est en gros celui qui a contribué à l’échec de l’enseigne Quick et de sa prochaine disparition du marché ! Il n’a eu de cesse de vouloir rééquilibrer les rapports Franchiseur – Franchisé, et s’est fait au sein de la FFF « l’avocat » de la Co-Franchise. Avoir introduit un Collège Franchisé au sein du Conseil d’Administration d’une Fédération qui devrait essentiellement défendre les Franchiseurs est une aberration.

Mais le vers est dans le fruit à présent. Conséquence d’une vraie pensée de centre gauche, mais en faisant croire que c’est l’application d’une politique de centre droit, à la française quoi !! D’ailleurs tous ces gens de la Fédération vont tous voter aux présidentielles, Alain Juppé !

Bref, et concrètement, aucun Franchiseur ne souhaiterait avoir un Eric Azan dans son réseau ! Et pourtant il a le droit de cité au cœur même de la FFF.

Curieusement, l’argument de ceux qui prônent la Co-Franchise est la conséquence d’une idée à la mode « l’intelligence collective », idée inventée par les petits génies de la Silicon Valley en Californie ! Mais cette idée là est-elle transposable en France ? (Lire mon blog du 11 mars 2011 sur le dossier Quick: dommages collatéraux, lettre ouverte à un Franchiseur collectiviste : Quick)

Mais l’intelligence collective, ramenée à sa compréhension française et filtrée par cette culture marxisante des Français, a évolué vers le concept « collectiviste » !!!

Ce qui vous l’aurez compris ne veut pas dire la même chose !!! (Lire mon blog du 4 juin 2010 : l’international de la Franchise)

Enfin et en conclusion, un des problèmes de la FFF, c’est un peu comme la CGT en France. Ils sont puissants (financièrement) mais non représentatifs ! Il y a environ 1800 réseaux en France et les adhérents de la FFF ont toujours oscillé entre 100 et 150 adhérents depuis 30 ans.

Tout se passe politiquement comme si le jeune Franchiseur ou le petit réseau n’intéressait réellement pas la FFF, malgré les formations de l’académie de la Franchise de la FFF laissant espérer que cela suffit pour réussir en Franchise.

Toutefois pour lui prendre son argent, tout le monde est au rendez-vous. Au salon de la Franchise par ex, une vraie cash machine, tous les petits réseaux sont acceptés…. A condition de payer leur stand bien sur !

Et le code de déontologie de la FFF est lui allègrement oublié ! …

Le difficile démarrage d’une Franchise

24 mars 2016

Quand tout le package de Franchise est enfin terminé, le jeune Franchiseur est déjà « sur les rotules », parce que sur tous les fronts. La rédaction du Manuel Opératoire l’a achevé ! Il a sorti ses tripes, s’est remis en cause, a ouvert 3, 4 magasins pilotes !

Souvent j’aide le jeune Franchiseur de mon mieux grâce à mon coaching, il doit garder le moral…

Tout est dans le moral au début. Je le tiens à bout de bras. Bien sûr je lui ai fait son business plan de développement. Il connait ses chiffres ainsi que la valorisation de ses actifs, même incorporels, à terme. Il y a beaucoup d’argent à la clé.

C’est grâce à cela qu’il tient, c’est ce qui le motive, bien sûr et qui lui fait accepter toutes ses souffrances.

L’ambition se paie… c’est pour cela qu’il y a des Franchiseurs… et des Franchisés.

Il ne peut y avoir d’égalité entre eux !

L’inverse serait profondément injuste, pour le coup.

Pour moi le Franchiseur est un Seigneur, au sens moyenâgeux du terme. C’est pourquoi, volontairement et définitivement, j’emploie les termes un peu provocateurs certes, de Suzerain-Vassal !

Mais l’autre cap difficile à passer, c’est la signature des cinq premiers Franchisés.

Le jeune Franchiseur doit connaitre son Contrat de Franchise par cœur, et surtout le commenter avec le candidat Franchisé, avant de le lui remettre en main propre.

Un Contrat de Franchise exprime « un certain état d’esprit dans le business ». Les américains disent « a certain way of doing business ».

Si le Contrat de Franchise a été analysé avec le Candidat, quitte à perdre 5 heures (!!!), vous irez à la signature beaucoup plus rapidement.

Mais surtout la lecture de votre Contrat de Franchise vous permettra de vérifier si votre candidat correspond bien au profil du « bon » Franchisé.

Méfiez vous surtout pour les cinq premiers! Un candidat qui refuse la relation verticale Franchiseur (suzerain) et Franchisé (vassal), et qui cherche à négocier un « rééquilibrage » du contrat, sera toujours un « mauvais » Franchisé.

Attention, vous n’êtes pas associé avec votre Franchisé ! Vous êtes certes partenaire dans le « profit », mais c’est vous, jeune Franchiseur, qui avez pris tous les risques, sué, souffert, pour créer votre système, ouvrir vos pilotes, rédiger contrat, DIP, Bible, Brochure, Business plan de Développement, etc., etc.….

N’oubliez pas que le Franchisé est là pour appliquer vos procédures, qui ont fait leurs preuves et réussir grâce à « votre » Savoir Faire.

Si ce rapport de force n’est pas respecté, vous aurez travaillé pour rien !!!

Les « voleurs » de Savoir Faire sont légion aujourd’hui !!!

Un monde de guignols

18 janvier 2016

1. Il parait, les chiffres viennent de sortir, que 1% de la population mondiale possède 99% des actifs du monde.

Au Moyen Âge, en France, 1% des « seigneurs » possédaient 99% des terres et des actifs, les « gueux » survivaient…

Aujourd’hui, et ils vont en parler lors de la conférence de « Davos », ce pourcentage (le même) s’est mondialisé. Rien n’a donc changé ! Malgré toutes les révolutions et les démocraties de notre époque moderne. Incroyable, non ?

2. François Hollande espère résorber le chômage en donnant 2000€ aux entrepreneurs de PME en échange d’une embauche. Mesure qui vient d’être annoncée récemment dans le cadre de son plan anti-chômage. Les fonctionnaires prennent vraiment les entrepreneurs pour des cons !

Ca me rappelle un jeu d’enfance (François Hollande a dû surement y jouer !).

On accrochait un billet de 100 francs à un élastique, on déposait le billet sur un trottoir et on allait se cacher. Bien sûr, le premier piéton qui passait et voyait le billet se précipitait pour le prendre. Et nous, bien sûr, hilares, on tirait sur l’élastique qui faisait bondir le billet. Le piéton, tout penaud et honteux, préférait passer son chemin sans se retourner !!!

Quand je vous disais que l’intelligence de nos énarques prenait sa source dans la cour de récréation !

Bon, de toute façon, les français adorent le chômage ! Ils touchent des subsides et autres subventions mais surtout ils ne travaillent pas !!!

Travailler, comme le pensaient les Espagnols du 16ème et 17ème siècle n’est pas digne d’un aristocrate !

3. Bravo Jérôme… Kerviel.

Bien sûr que tu as raison, et que la Société Générale est coupable…

L’année 2016, franchement, va-t-elle être meilleure que 2015 ?

Que vous reste-t-il à vous, pauvres franchiseurs, à part l’enthousiasme comme valeur… spirituelle !?

Sur la cheminée du salon de Henri Ford, était gravée cette phrase :

« Vous pouvez tout faire avec l’enthousiasme, l’enthousiasme est la levure qui fait que vos espoirs atteignent les étoiles, l’enthousiasme est l’étincelle dans votre regard, l’élan dans votre démarche, la force dans votre main, l’irrésistible jaillissement de ce que vous avez décidé »

« Les enthousiastes sont des lutteurs. Ils ont la force et la fermeté.

L’enthousiasme est au départ de tout progrès. Avec l’enthousiasme, il y a des réalisations, sans l’enthousiasme, il n’y a que des alibis. »

A bientôt, et bonne année !

Les bras m’en tombent ! Comment en est-on arrivé là ?

30 novembre 2015

1. Attention, vos business sont en grands dangers !

Après les attentats du 13 novembre dernier qui ont suivi ceux de Charlie Hebdo à la suite desquels rien n’a bougé, voilà que les Galeries Lafayette sont désertées ainsi que les grands centres commerciaux …. Et à la veille de Noël !

Cela veut dire que les enseignes et les franchises vont forcément être des victimes collatérales de cette peur collective.

Seul le e-commerce va tirer son épingle du jeu !

Ces pauvres (!!!) centres commerciaux qui font tout pour se réinventer : gigantisme, milliards d’euros d’investissements comme par exemple ceux appartement à Unibail. Tout cela pour rien !? Que de risques, et quel gâchis.

La faute à quelques kamikazes. Tel était le message angoissant qui circulait au dernier MAPIC de novembre 2015 à Cannes et où l’on sentait bien que le doute s’était infiltré dans le monde du retail.

Certes, les franchises installées dans les centres villes vont peut-être moins souffrir, mais ce que je veux dire dans ce blog, c’est que vous les français du monde du commerce organisé, devez faire très attention au prochain vote, il en va de vos jobs ou de vos investissements.

Les socialistes n’ont rien fait (et avant eux, pas plus les centristes, que ne feront les Républicains plus tard…), le chômage continue d’augmenter, le déficit se creuse encore et encore. Certes, on va dire maintenant que c’est à cause du budget militaire : le porte avion Charles de gaulle, les avions Rafales, les Frégates, tout cet armement 100% français (merci Général de Gaulle !!!) qui nous permet tout de même aujourd’hui d’exister sur la scène internationale. Evidemment, tout cela coute très cher et est en réalité hors de portée de nos finances si cela devait durer des années.

2. Rappelons-nous que l’héritage culturel français et européen est chrétien. Je ne comprends toujours pas pourquoi on en a si honte ? Pourquoi la France est « christianophobe » (depuis plus d’un siècle) préférant ensuite le marxisme et ce qui en découle, c’’est à dire la laïcité relayée par les francs-maçon et leur fallacieux « humanisme »… Exemple : le désir de M. Baroin, grand franc-mac, président de l’association des maires de France de supprimer toutes les crèches de Noel !

Les bras m’en tombent….

Bien sûr qu’il faut être à présent et redevenir « christianophile » ! C’est votre survie qui est en jeu…

Renversez la vapeur et redevenez « christianophile » , religion de paix où le commerce peut prospérer. C’est votre business qui est en jeu.

Les bras m’en tombent…

Enfin, et pour conclure, attention bientôt, on qualifiera les islamophiles de « collabos » au sens vichyste du terme

Qu’est-ce qu’un collabo ?

C’est quelqu’un qui partage les valeurs de l’envahisseur !

Vous constaterez avec moi qu’en France, rien ne change jamais. La moitié de la France est islamophile donc collabo ! L’autre moitié, islamophobe, est entrée en résistance pour la défense de notre civilisation et notre mode de vie.

Les bras m’en tombent !

Quick : L’échec de la co-franchise !

29 octobre 2015

Après de longues vacances à la voile en Méditerranée et clôturant une belle saison de navigation aux Voiles de St Tropez…, il a bien fallu que je me remette au travail !

Mais il est clair que l’information importante de la rentrée septembre 2015 est incontestablement la reprise de Quick par le groupe Olivier Bertrand, master franchisé français Burger King. Que l’enseigne mondiale de fast food, absente de la France depuis 15 ans, revienne sur le marché, rien d’étonnant. Burger King reste le numéro 2, après McDonald’s, dans l’industrie du hamburger.

Mais on peut s’interroger sur le pourquoi de la future disparition de l’enseigne Quick.
Défaut de savoir faire ?

Manque d’ambition ? 600 restaurants en France et au Benelux au lieu des 3 000 restaurants Quick possibles dans le monde, par exemple.

Que s’est-il donc passé pour expliquer un pareil échec du numéro 2 français du fast food ?

Je vous recommande, si vous voulez en comprendre les causes, de vous reporter en cliquant sur le lien et de redécouvrir mon blog du 11 mars 2011 intitulé : « Dommages collatéraux ! Lettre ouverte à un franchiseur « collectiviste »: Quick ! »

J’avais déjà programmé la disparition de Quick qui véhiculait de fausses valeurs dans la relation franchiseur-franchisé.

Débat de doctrine et de philosophie houleux qui avait fait fuir de la fédération les Mcdo et grandes enseignes quand la fédération prônant le principe de la co-franchise avait ouvert son conseil d’administration aux franchisés.

Pris en tenaille, d’une part par un « polar politico-financier » des actionnaires (ahurissant !) et une approche toute socialiste voir humaniste (!) d’une soit disante nouvelle gouvernance, c’est-à-dire une relation collaborative franchiseur-franchisé, un pouvoir participatif… Bref, un principe de co-franchise si cher à la FFF. Je vous rappelle que Quick faisait partie du conseil d’administration de la FFF en tant que franchiseur. De même que le président de l’association des franchisés Quick faisait lui aussi partie de ce même conseil d’administration ! Et oui…

En lisant mon blog du 11 mars 2011, vous allez vous régaler…

Ah, j’oubliais, mais il y a aussi dans le monde de la franchise, des franchiseurs (non membres de la FFF !) qui obéissent au cercle vertueux des winners en respectant les bonnes règles de la franchise. Je veux parler de l’enseigne « Gérard Darel ».

Le franchiseur « Gérard Darel » avait vendu son réseau en 2008 à un fonds d’investissement américain Advent pour 300 millions d’euros (pas mal !). Ce même fonds a dû déposer le bilan de « Gérard Darel » en juin dernier…

Le Tribunal de Commerce de Paris vient d’accorder au fondateur de l’enseigne (famille Gerbi), l’ancien franchiseur donc, la reprise du réseau pour environ 40 millions d’euros !

Ça, c’est du business, bravo la famille Gerbi !

Il ne faut pas oublier que la franchise est aussi un système capitaliste !

Les dérives de la franchise ?

22 juin 2015

Malgré les apparences publiques du succès de la franchise française aujourd’hui, elle risque de régresser dans les années à venir, pour deux raisons :

1. On observe actuellement un tassement des candidats à la franchise :

  • Sur les sites de recrutement. Ils voient leurs prospects baisser de 30% (dixit nombre de franchiseurs)
  • Le salon de la franchise à Paris en nette baisse de fréquentation également

Les cadres en reconversion qui cherchent à devenir franchisés ne sont pas éternels et la source pourrait se tarir.

Qui va les remplacer ? Les commerçants encore indépendants … Mais il n’y en a plus beaucoup !

2. Le discours politique professionnel français devient de plus en plus ambigu.

Faut-il construire une franchise solidaire ?

On peut lire ici ou là des points de vue rédigés par experts autorisés (par exemple, les membres du collège des experts de la FFF) annoncer fièrement que la FFF ne défend que la « FRANCHISE ». C’est oublier que s’il n’y avait pas « d’entrepreneurs franchiseurs », la franchise n’existerait pas.

Beaucoup de fédérations de la franchise ont oublié qu’elle était leur mission première : défendre les entrepreneurs franchiseurs. Cette dérive, conséquence d’un désir de pouvoir, exprimé pour le coup, par la voix institutionnelle, permettant à certains de se « gausser », de fréquenter et croiser les pouvoirs publics, ne sont en réalité que des « oies blanches » manipulées aujourd’hui par un pouvoir socialiste (exemple : loi Macron, projet Taubira, etc…).

Ce pouvoir, par petite touche, ici et là, en voulant ne défendre que le faible, dans notre cas le franchisé, conduit par idéologie à faire fuir l’entrepreneur franchiseur, qui par son génie (et oui !), qui créé, qui développe, qui prend des parts de marché, celui-là, on va finir par l’oublier, il n’est juste bon qu’à payer…

Non, une fédération ne doit pas défendre que la franchise, mais bien les franchiseurs. Le terme « franchise » n’est qu’un mot vague et aux contours flous et ambigus. Les franchisés, eux aussi, ont le droit de parler de franchise.

Les franchiseurs, eux, sont concrets, ils vivent, disparaissent, font fortune, quittent la France, etc.

Ce sont les franchiseurs qui s’occupent de leurs franchisés et qui les rendent contents de leurs choix et de leurs sorts.

Ce n’est certainement pas une fédération embusquée derrière le mot « franchise » et gesticulant pour produire des statistiques, cherchant à avoir une influence, en quelque sorte, sur la « macro-économie » !

Non, aujourd’hui et demain, si on ne défend pas bec et ongles le FRANCHISEUR, ces entrepreneurs vont s’amenuiser. Il y aura donc moins de candidats franchisés et de franchisés.

Attention à ne pas se tromper de combat…

Mais comme toujours, avec le temps qui passe, ceux qui se prétendent défendre une cause, finissent toujours par ne défendre qu’eux même !

Franchiseurs, ne vous laissez pas faire !

La Réforme du droit des contrats et ses dangereuses conséquences sur le contrat de franchise

22 Mai 2015

La consultation publique sur le projet d’ordonnance s’est terminée récemment.

C’est une révolution discrète.

Tout juriste a appris « le droit des obligations », pierre angulaire de notre système juridique et même de la civilisation occidentale.

C’est la base même de tous nos rapports en général et en particulier des relations franchiseur / franchisé. Le socle du code civil, c’est 280 articles du titre trois du livre trois.

Et c’est cette base même que Christine Taubira, la garde des Sceaux, a décidé de réformer par ordonnances (sans passer par la discussion parlementaire) tant sa haine pour nos valeurs occidentales et « colonialistes » est grande, elle veut casser, oui casser….

Rappel de la polémique.

Un contrat est un échange de consentement qui, lorsqu’il est figé, c’est-à-dire signé, devient « la loi » entre les parties.

Le juge ne peut interpréter une clause que lorsqu’elle est ambiguë, peu claire ou contradictoire avec d’autres clauses du dit contrat.

Et bien, les socialistes qui considèrent les parties (entrepreneurs…) au contrat pour des « cons », ont décidé de les mettre encore plus entre les mains des juges, c’est-à-dire des fonctionnaires !
Et vous savez que les juges en France sont socialistes et anti-libéraux. Bien, bien !

Le texte de la réforme du contrat, donc, prévoit qu’une clause qui créé un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties (par exemple franchiseurs et franchisés) au contrat, peut être supprimée par le juge.

Mme Taubira veut « rééquilibrer » la position des parties si nécessaire. Comme le plaident tous les jours les avocats des franchisés qui veulent rééquilibrer les rapports de force franchiseurs / franchisés au nom de la fameuse « égalité » entre tous. Vous observerez que la logique est la même que celle concernant la réforme des programmes de l’éducation nationale. Oui, il faut casser au nom de l’égalité entre tous !

Les avocats des franchisés applaudissent bien évidemment cette réforme. Mais n’est ce pas là un risque très sérieux de la fin du contrat de franchise classique par exemple.

On se reportera au colloque de la FFF du 17 juin 2008 : « Le temps des réseaux ».

A la lecture de ce colloque, on ne peut que s’interroger sur la pensée politique, très socialisante de la FFF, qui par exemple, confirme que le franchisé et le franchiseur se parlent « d’égal à égal » ! Que la Bible est l’incarnation de l’intelligence collective du réseau !

N’est-ce pas l’apologie de l’esprit collectiviste, plus proche des coopératives que de la vraie franchise néo-capitaliste qui préserve le génie et l’inventivité du franchiseur…

On se rappellera les diners-débats du CEDRE, fameux pour leurs empoignades entre les partisans :

1. Des solidaristes « fond de sauce » doctrinale de la réforme Taubira, qui considèrent que dans les rapports franchiseur / franchisé, parce que le franchisé est le faible, le juge doit toujours donner raison au franchisé et ce indépendamment du contrat de franchise lui-même, que le juge doit nécessairement rééquilibrer. (d’ailleurs, on se demande s’il faut encore rédiger des contrats de franchise !!!)

2. Des volontaristes, qui, heureusement pour la franchise, étaient encore majoritaires dans la doctrine et la jurisprudence. « Le juge doit appliquer le contrat sans chercher à le dénaturer ».

La réforme Taubira va donc donner raison aux solidaristes. CQFD. Grand danger pour la franchise française. Cette réforme est bien plus dangereuse pour la franchise que la loi Macron concernant par exemple la suppression des clauses de non concurrence.

En 2005 déjà, j’avais alerté la profession par un article de doctrine que vous pouvez lire dans sa totalité, paru au journal des sociétés en janvier 2005 en cliquant sur ce lien.

La FFF avait, et dévoilant par le fait même sa pensée socialiste, fait pression sur la direction du journal des sociétés, pour m’empêcher de faire paraitre la deuxième partie de cet article : « La franchise à la croisée des chemins ». Oui, oui…

Heureusement, aujourd’hui, je ne suis plus le seul à vouloir défendre la vraie franchise, mes amis Vogel & Vogel, les grands avocats et universitaires, à la pensée libérale (!!!) ont créé récemment un think tank : « le club d’Iena ». Joseph Vogel dit même : « Ce texte donne un pouvoir d’intervention exorbitant au juge, mauvais pour l’image du droit français à l’étranger ».

En conclusion, la FFF, en favorisant la philosophie socialiste des solidaristes (proche des thèses de l’avocat des franchisés Me Meresse) a en réalité trahi les intérêts et la cause des entrepreneurs – franchiseurs qui devraient être pourtant son fond de commerce. Il faut croire que la fausse intelligence de ce qu’il est convenu d’appeler « l’humanisme franc maçon », continue à irriguer les couloirs du pouvoir…

Les nouveaux collabos !

27 avril 2015

En lisant dans les Echos du 14 avril dernier, le compte rendu dans l’affaire Ricci, je ne pouvais que réagir et vous livrer mes réflexions qui vont faire frémir plus d’un…

L’héritière des parfums Nina Ricci, Arlette Ricci, a été condamné pour fraude fiscale à un an de prison ferme et un million d’euros d’amende, sans compter les 6,745 millions à payer au titre de l’impôt sur le revenu, et 3 millions 583 euros au titre de l’ISF.

Le tribunal correctionnel a aussi ordonné la confiscation de son hôtel particulier de Paris et de sa propriété en Corse !!!…

L’héritière s’est fait piéger par sa présence sur la fameuse liste « Liste Falciani » qui recense les comptes non déclarés de clients de la filiale Suisse de la banque HSBC, et qui a permis à l’administration fiscale de poursuivre pénalement Arlette Ricci.

Bon, rien de bien nouveau à cela, me direz-vous, si ce n’est que si on veut conserver son argent en Suisse non déclaré, il faut :
– S’expatrier définitivement de France
– Vendre tous ses biens en France qu’elles qu’ils soient

On ne peut plus aujourd’hui vouloir avoir le beurre et l’argent du beurre.

Après tout, il y aussi de très belles propriétés en Toscane, par exemple, ou à Marbella, en Espagne. Et là bas, il fait aussi très bon vivre, quand on a de l’argent ! (tout cela vaut le coup, à condition d’avoir un capital au delà de 5-6 millions d’euros non déclaré, bien sûr).

Si vous voulez déclarer, ok, tous les avocats fiscalistes français vous le conseilleront aujourd’hui ! (je vais vous expliquer pourquoi).

Et en baissant « l’échine », vous attendrez que les « voleurs d’Etat » vous fassent définitivement vos poches.

Alors, oui, pourquoi les avocats fiscalistes vont devenir les nouveaux « collabos » du fisc français !

Et bien, parce que, dans cet incroyable jugement du Tribunal correctionnel de Paris, toujours dans l’affaire Ricci, l’avocat fiscaliste d’Arlette Ricci, qui lui a conseillé la constitution de ses SCI ainsi que le « montage », Me Henry Nicolas Flaurence a été poursuivi pour complicité d’organisation d’insolvabilité et a été condamné à un an de prison avec sursis et à 10 000€ d’amende. Mais ce n’est pas tout !

Voilà l’impensable : ce pauvre avocat fiscaliste a été aussi condamné « solidairement » (oui, oui) au paiement des sommes dues par sa cliente Arlette Ricci au fisc français !

Alors, vous comprendrez comme moi que tous les avocats fiscalistes français vont devenir des « collabos » du fisc français !

L’air va devenir de plus en plus irrespirable pour les français très riches ainsi que leurs conseils… D’ailleurs, vous connaissez l’adage « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ». Et bien si! A présent, depuis le procès Ricci, les conseillers deviennent les payeurs.

Et dire que Nina Ricci avait créé le parfum « L’air du temps » !!!

La vie prend parfois des raccourcis…